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Rubrique : {Etais-la-Sauvin}

Un livre : Histoire d’Etais la Sauvin

Le vendredi 2 septembre 2011

HISTOIRE d’ETAIS la SAUVIN

L’ HISTOIRE d’ETAIS la SAUVIN est le fruit de plus de cinquante années d’investigations. En la publiant, nous avons souhaité tirer de l’oubli ces événements qui ont façonné le destin d’un petit village situé aux confins de l’Auxerrois et du Nivernais. Ouvrir ce livre, c’est entrer dans le bourg d’ETAIS par la porte de l’Histoire.

Un peu d’Histoire. ETAIS-la-Sauvin , ancienne châtellenie du Nivernais, est aujourd’hui une commune française située dans le département de l’Yonne à 40 kilomètre au sud-est d’Auxerre. Le nom d’ETAIS a évolué dans le temps, son origine demeure obscure et incertaine Dans la géographie féodale, bien qu’appartenant au Nivernais, la paroisse d’ETAIS avait la singularité d’être incluse dans la baronnie de Donzy, de dépendre du diocèse d’Auxerre et d’être administrée par la généralité d’Orléans et l’Election de Clamecy. Pour se protéger des conflits ETAIS devint ville close de murailles vers 1500. Proche d’Entrains-sur-Nohain, antique ville gallo-romaine, ETAIS subit l’influence de cette vieille cité. Lorsque Entrains devint au 16ème siècle un haut lieu du calvinisme, les guerres de religion contraignirent de nombreux ETAISIENS à abandonner temporairement leur bourg. Connue pour un important cimetière mérovingien, aujourd’hui disparu, la commune d’ETAIS possède encore un remarquable patrimoine historique. Cinq moulins à vent, dont un subsiste, y étaient en activité à la fin du 19ème siècle. Le livre Histoire d’ETAIS la Sauvin est la somme de longues et importantes recherches faisant appel à des sources historiques nombreuses et souvent inédites. Renseignements sur l’Histoire d’Etais la Sauvin : http: //cattinhugues.free.fr/ Courrier électronique. --- Sur Google : Etais la Sauvin Histoire

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Rubrique : {Bonny-sur-Loire}

LES MOULINS DE BONNY-SUR-LOIRE

Le mercredi 6 mai 2009

Les meuniers de l’An 10 à Bonny sur Loire

par Hugues CATTIN

Pour répondre à une demande du Ministre de l’Intérieur, les sous-préfets du Loiret dressèrent en l’An 10 de la République (1801) un état de tous les moulins à froment en activité sur leurs secteurs. Dans l’arrondissement de Gien il y avait alors 99 moulins à eau et 36 à vent produisant quotidiennement 1983 myriagrammes de farine soit 19 tonnes 830.

Dans l’arrondissement de Pithiviers on trouvait 52 moulins à eau et 125 à vent Dans celui de Montargis : 107 à eau et 27 à vent Dans celui d’Orléans : 104 à eau et 316 à vent.

On ainsi été répertoriés dans le département du Loiret : 362 moulins à eau et 504 moulins à vent.

Revenons à Bonny où existent quatre moulins à eau : • Moulin de la Cheuille tenu par Pigneau Louis produisant 180 kg de mouture par jour • Moulin de la Lande, Bonnichon Georges, 150 kg de mouture par jour • Moulin de la Fontaine tenu par Lerat, 170 kg de mouture par jour • Moulin de la Gombarderie tenu par Bonnichon Michel, 140 kg de mouture par jour.

A Châtillon sur Loire il existait cinq moulins dont un à vent. Ce dernier était exploité par Bauchot qui se trouvait être également le meunier du moulin de la Coudre. A Dammarie, un moulin à eau. A Faverelles, trois moulins à eau A Ousson un moulin à eau exploité par Bedu Louis A Ouzouer sur Trezée il y a sept moulins dont six à eau et un à vent.

A Beaulieu sur Loire, huit moulins : Moulin du Chapitre, Moulin du Tremblay, Moulin du Jarlat, Moulin de Laronde, Moulin Gibault, deux moulins à Maimbray , et le Moulin de l’Etang.

Thou : deux moulins. Celui de l’Ecrevisse et le Perpétuel.

Batilly : aucun moulin.

Dartonne, le sous-préfet de Gien, note que ces moulins servent essentiellement à la consommation des communes où ils sont situés et des communes proches. Il n’est fait aucune spéculation sur les grains et les farines. Les enlèvements de blé qui ont lieu quelques fois sont acheminés par la Loire jusqu’à Orléans ou dans les départements de l’ouest. Si en l’an l’an 9 les transports étaient importants, ceci était dû à la grande quantité de grains qui avait été produite dans le Giennois, mais essentiellement du seigle.

Il faut noter que le seigle est plus difficile à moudre que le froment, et comme cette espèce de grain est la plus importante dans l’arrondissement de Gien, il en résulte que les moulins voient leur production quotidienne diminuée lorsqu’ils sont sollicités pour moudre du seigle.

SERBHAG mai 2008

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Rubrique : {Etais-la-Sauvin}

ETAIS LA SAUVIN un nom difficile à imposer.

Le lundi 12 novembre 2007

L’origine du nom ETAIS , demeure obscure et incertaine. Nous retiendrons ici les propositions les plus vraisemblables. Ainsi . tectum signifiant maison, habitation, demeure ou stativa désignant un campement fixe , lieu où des militaires séjournaient . Les multiples manières dont le nom d’ETAIS a été retranscrit en obscurcissent l’origine. En 1247 on trouve TESTAE,en 1296 LES TAIS, dans les années 1369 - 1370 , c’est TESTIS et à la fin du XV° siècle est mentionné TESTE Au XIV° siècle on rencontre la variante ESTET et les comptes de la baronnie de Donzy font état de : LES TAIS et ETHEZ . Quant à l’état civil il nous offre ETEZ, ESTAIS dès 1609 et pendant la Révolution de 1789 , ETAIX. Si la graphie ETAIS LA SAUVIN fut définitivement admise au XIX° siècle, on trouve cependant cette forme dès le XVII° siècle .

ETAIS ou ETAIS LA SAUVIN ? La lecture des archives montre qu’à l’origine seul le nom d’ETAIS était utilisé pour nommer la circonscription paroissiale. ETAIS - LA SAUVIN apparaît au XVII° siècle et désigne une circonscription fiscale relevant de l’élection de Clamecy. Pourquoi ? A l’origine la paroisse d’ ETAIS se trouvait dans l’élection ( ) de Gien sur Loire laquelle, compte tenu de son étendue, fut redéfinie pour permettre la création de celle de Clamecy. Lorsque Etais fut rattachée fiscalement à Clamecy, des paroisses voisines telles que Ouanne, Leugny ,Thury, Sougères etc. continuèrent à dépendre de Gien sur Loire. Or , l’important fief de la Sauvin bien que se trouvant dans la châtellenie d’Etais, dépendait de Sougères ( châtellenie de Druyes) et relevait du marquisat de Pesselières qui y exerçait tous les droits seigneuriaux à l’exception de ceux touchant à la fiscalité du Royaume En établissant les états pour la perception de la taille - sans doute pour mettre un peu de clarté dans cette complexité - les officiers de l’élection de Clamecy prirent l’habitude d’accoler au nom d’ETAIS celui de la SAUVIN. Ils rappelaient ainsi que le fief de la Sauvin était fiscalement rattaché à la châtellenie d’Etais et se trouvait par ce fait inclus dans l’élection de Clamecy. Considérant à juste titre que l’appellation ETAIS-LA-SAUVIN n’était qu’une formulation administrative, elle fut boudée tant par le clergé que par les Etaisiens qui continuèrent à utiliser le simple nom d’ETAIS . Cet usage, transmis comme un héritage, est aujourd’hui encore fortement ancré dans les esprits et la tradition.

Pour clore cette curieuse graphie du non d’ETAIS nous rappellerons que par une délibération en date du 15 octobre 1893 le conseil municipal d’Etais demanda que cette commune fut désignée à l’avenir sous la dénomination d’Etais-la-Sauvin. Cette demande, appuyée par le directeur des postes et télégraphes fut adoptée par le Conseil Général de l’Yonne le 3 avril 1894. Le 19 octobre 1894 , un décret pris au Conseil des Ministres décida que la commune d’Etais , canton de Coulanges sur Yonne, arrondissement d’Auxerre porterait à l’avenir le nom d’Etais -la-Sauvin.

Il faut observer que plus d’un siècle après cette décision, le nom d’Etais la Sauvin connaît toujours quelques difficultés à s’imposer. Il est remarquable d’observer la persistance qu’afficha la municipalité qui, jusque dans les années 1950, conserva le seul nom d’Etais sur ses timbres officiels. Les Etaisiens utilisent généralement le nom d’Etais, seul, et il n’est pas rare de trouver dans la région une signalisation où les services de voirie ne mentionnent que le nom d’ETAIS. Seul le service des postes et télécommunications s’est imposé depuis 1894 l’usage du nom : ETAIS LA SAUVIN.

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Rubrique : {Bonny-sur-Loire}

Comment les habitants de Bonny fêtaient la mort de Louis XVI

Le dimanche 11 novembre 2007

Pour revigorer un sentiment national faiblissant, le pouvoir ordonna en nivôse an IV la célébration de l’anniversaire de la juste punition du dernier roi des Français par toutes communes de la république. Voici comment, à Bonny-sur-Loire ( Loiret) , cette manifestation fut rapportée dans un procès verbal dressé pour l’occasion :

Aujourd’hui , deux pluviôse An sept de la république française , une et indivisible, tous les fonctionnaires publics du canton de BONNY , pour se conformer à la loi du 24 nivôse An 5 et à l’arrêté du Directoire Exécutif du 3 frimaire dernier , se sont réunis après l’avertissement qu’ils en ont reçu, et qui a été réitéré ce jour par le son de la caisse , au lieu des séances de l’administration Municipale , pour tous ensemble célébrer avec solennité et allégresse la fête qui doit avoir lieu ce jour en conformité de la loi et de l’arrêté précités. La réunion opérée, l’assemblée s’est tenue à l’autel de la patrie. Là le président de l’administration de ce canton a fait lecture de la loi (.....). Il a ensuite prononcé un discours dans lequel il a tracé rapidement les divers événements qui ont ébranlé le trône et amenés la juste punition du dernier Roi des François et créé la République. Il a de suite entonné l’hymne à la Patrie que tous les fonctionnaires ont chanté au milieu des cris d’allégresse de VIVE LA REPUBLIQUE. L’hymne chanté , il a dit « Je jure haine à la royauté et à l’anarchie. Je jure attachement et fidélité à la République et à la constitution de l’an III. » A l’exemple du président, les citoyens CARRE , commissaire , DALPHONSE , etc.. ont individuellement déclaré qu’ils jurent haine à la royauté et à l’anarchie, attachement et fidélité à la République et à la constitution de l’an III. Ce serment fait en présence d’un grand nombre de citoyens des deux sexes, le cortège s’est rendu à l’arbre de la liberté : là le président et les autres fonctionnaires publics ci dessus, ont chanté la formule d’imprécation contre les parjures et l’invocation à l’être suprême rédigée et arrêtée par les professeurs de l’école centrale et approuvée par l’administration départementale du Loiret pour être chantée dans toutes les communes de ce département à la fête célébrée en ce jour. La fête a été terminée par un banquet civique auquel ont assisté les fonctionnaires publics et autres citoyens qui par leur républicanisme ont été admis.

Fait et arrêté les jours mois et an que dessus.

Signé : DALPHONSE , agent.

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